MOT DU PRÉSIDENT

Chers adhérents, chers partenaires,

Alors que nous nous apprêtons à entrer dans l’année 2025, je tiens tout d’abord à vous adresser, au nom d’UNICONGO, mes meilleurs vœux. Que 2025 soit une année de croissance, d’innovations et de concrétisation de vos projets, tant personnels que professionnels.

Dans un contexte mondial en pleine mutation, il est essentiel de saisir les opportunités qui s’offrent à nous pour construire un avenir économique solide et durable pour notre pays, le Congo. La volonté exprimée par le gouvernement congolais d’une plus grande diversification de notre économie résonne avec une pertinence particulière. Chaque fluctuation des cours des matières premières impacte encore trop notre économie.

En tant que secteur privé, nous reconnaissons les efforts importants déployés par les pouvoirs publics pour établir les bases de cette transformation, à savoir les infrastructures, indispensables au développement. La Route nationale 1, qui relie Brazzaville à Pointe-Noire, et la Route nationale 2, qui nous ouvre les portes du nord du pays et bientôt celles du Cameroun et de la Centrafrique, sont des axes stratégiques pour le commerce et l’intégration régionale. Le port de Pointe-Noire, déjà reconnu comme l’un des plus performants de la côte atlantique, est une autre illustration des efforts engagés par l’État pour rendre notre pays plus interconnecté aux routes commerciales sous-régionales et internationales.

Cependant, des défis demeurent, en particulier l’amélioration de l’accès à l’énergie, un levier essentiel pour favoriser un développement industriel et économique à grande échelle. Cela requiert une réforme profonde du secteur, visant une libéralisation progressive tout en définissant un modèle économique durable pour l’ensemble des acteurs impliqués dans la chaîne de distribution.

La diversification de notre économie ne peut se réaliser sans un chantier immatériel tout aussi essentiel : un changement d’approche de l’État vis-à-vis du secteur privé. L’État doit s’éloigner d’un modèle interventionniste, où il intervient même dans certains secteurs productifs. Nous croyons en un État régulateur, qui joue le rôle de facilitateur pour encourager l’investissement privé. Il est également crucial d’abandonner un modèle de fixation des prix devenu obsolète et de repenser une fiscalité qui ne freine pas l’initiative privée. L’inflation ne doit pas être artificiellement contrôlée au détriment d’une réflexion globale sur les conditions nécessaires pour garantir la compétitivité et la croissance du secteur privé.

L’État, dans son rôle de régulateur, doit permettre au marché de prendre pleinement sa place dans des secteurs où il est naturellement compétent. Cela implique une révision des politiques publiques pour les aligner avec l’ambition du gouvernement de diversifier l’économie. Un tel alignement enverra un signal fort au secteur privé, l’incitant à jouer un rôle plus actif dans cette transformation. Les premiers acteurs de cette diversification sont déjà présents parmi nous ; ils ne sont pas à chercher à l’étranger, et ils n’attendent qu’un cadre favorable pour se développer davantage.

Pour cela, il est crucial que les entreprises locales retrouvent confiance : confiance dans l’avenir, mais aussi dans la volonté de l’État de les accompagner vers une croissance durable. Une croissance qui sera profitable à toutes les parties prenantes, génératrice d’emplois et source de prospérité pour notre pays.

Le secteur privé, fort de son dynamisme et de sa capacité d’innovation, est prêt à relever le défi de la diversification.

Que cette nouvelle année 2025 soit marquée par des succès collectifs et individuels, et qu’elle ouvre la voie à une nouvelle ère de progrès pour le Congo.

Le Président d’Unicongo.

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Michel Djombo

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